LZ 3770
Société du Muséum d’histoire naturelle. Sitzungsprotokolle; Straßburg 13. und 20. April, 4. Mai 1836

Séance du 13 avril 1836

Présens MM. Duvernoy, de Billy, Fée, Schimper, Engelhard, Hervé, Kirschleger, Münch, Büchner, Grenier (de Besançon), Gressly, Steinheil, Lereboullet.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

MM. Nees d'Esenbeek et Treviranus adressent à la Société des lettres de remercîments au sujet de leur nomination de membres correspondants.

Mr le Président communique une lettre de M. Royer-Collard dans laquelle ce dernier déclare que le Ministre a décidé qu’il ne prendrait plus, cette année, de souscription à aucun ouvrage, les fonds étant épuisés.

M. A. Lauth adresse un projet de réglement relatif à l’impression des mémoires; la lecture et la discussion de ce projet sont remises à une autre séance.

La Société reçoit les ouvrages suivans:

1.) Bryologie d’Europe, par MM: Bruch et W. Th. Schimper; 1ère Livraison.

2.) Prodrôme de la flore d’Alsace, par M. Kirschleger.

3.) Supplément à la flore de la Moselle, par M. Hollandre.

4.) Quelques observations relatives à la théorie de la phyllotaxis et des verticilles, par M. Steinheil, 2e Article.

5.) Synopsis florae Germaniae
par M. Koch.

M. Duvernoy met sous les yeux de la Société le Tome 1er et le Tome 4e (en deux parties) de la nouvelle édition des Leçons d’Anatomie comparée.

M. Büchner lit une 1ère partie d’un travail étendu sur les nerfs des poissons.

M. Voltz expose plusieurs beaux échantillons de plantes fossiles du genre Annulaire d’Anzin, et plusieurs Zamia du calcaire portlandien, des environs de Lyon;.

Il fait voir aussi une orbicule fossile du lias supérieur de Gundershoffen, qui constitue une espèce nouvelle.

M. Fée annonce qu’il a terminé le Catalogue des plantes du jardin botanique de la faculté de Médecine, et donne lecture de l’Introduction historique qu’il a jugé à propos de mettre en tête de ce catalogue.

M. Münch fait un rapport des plus favorables sur les titres de M. de Billy, Ingénieur des Mines, Candidat pour une place de Membre résident.

L’élection aura lieu dans la prochaine séance.

La séance est levée à 9 heures.

Séance du 20 avril 1836

Présens MM. Duvernoy, Herrenschneider, Al. Lauth , Fée, Voltz, Münch, De Billy, Fréd. Lauth, Büchner, Boeckel , Lereboullet.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. La société adopte le règlement suivant concernant ses publications, réglement dont le projet, présenté par M. Al. Lauth, a été discuté en comité de rédaction.

Article 1er.

Le comité de rédaction n’est autorisé à arrêter l’impression d’un mémoire qu’autant que celui-ci lui aura été remis entièrement rédigé, avec les planches qui devront l’accompagner.

Article 2.

Les planches ne seront acceptés par le comité qu’autant que les dessins auront été convenablement exécutés dans tous leurs détails et que toutes les lettres y auront été ajoutées, de manière que la lithographie puisse être exécutée entièrement conforme au modèle. Le lithographe sera toujours consulté pour savoir si les dessins sont convenablement soignées.

 

Article 8.

Chaque mémoire séparé portera, outre son titre spécial, le titre général des mémoires de la Société, et la date de la lecture de ce mémoire.

Article 9.

Toutes les fois qu’un auteur désirera avoir un tirage à part d’un mémoire ou des planches d’un mémoire, en sus des 25 exemplaires qui lui sont accordés par la Société, il aura à supporter:

1o) les frais de tirage et de papier

2o) les frais d’imprimerie et de lithographie d’après la proportion suivante:

A. Pour paraître de suite: pour 50 exempl. il paiera 1/8 des frais; pour 100 exempl. 1/4; pour 200 ex. et plus 1/2 des frais.

B. Pour ne paraître qu’après une année révolue: Pour 50 exempl., il paiera 1/12 des frais, pour 100 ex. 1/6e; pour 200 et plus il paiera le 1/3 des frais.

Dans le dernier cas, la société réduira son tirage ordinaire de la moitié du nombre des exemplaires qui auront été tirés à part.

Dans le 1er cas le tirage de la société sera diminué du nombre entier des exemplaires tirés à part, sans que, toutefois, ce chiffre puisse être moindre que 150.

Folgt Bestimmung über die Kostenverteilung bei Kolorierungen (Art. 10).

Article 11.

Pour les corrections d’épreuves, la Société accorde aux auteurs le terme moyen des corrections du 1er volume. Tout ce qui excèdera ce terme restera à la charge des auteurs.

Mr Duvernoy lit une note relative à un fragment de bassin fossile, présumé d’hippotherium, trouvé dans une brèche près de Châtillon (Dept. du Doubs). C’est dans cette même brèche que M. Duvernoy découvrit des ossements d’ours fossiles, les 1ers qui aient été découverts en france. (Voy. Cuv. Rech. sur les oss. foss. T. V.2 p. 515)

M. Büchner continue la lecture de son mémoire sur les nerfs des poissons.

La société reçoit lesMémoires de la société royale des sciences, lettres et Arts de Nancy pour l’année 1835.

La Société procède à l’élection d’un membre titulaire. Mr De Billy, ingénieur des mines et membre correspendant de la sociéte, ayant réuni l’unanimité des suffrages, est nommé membre résident.

La séance est levée à 9 heures.

Séance du 4 mai 1836

Présents: MM. Duvernoy, Herrenschneider, Ehrmann, Schimper, Engelhardt, Gressly, Hecht, Kirschleger, Fréd. Lauth, Steinheil, Lereboullet

Le procès-verbal est lu et adopté.

Mr Büchner termine la lecture de son travail sur les nerfs des poissons.

D’après les recherches de cet anatomiste faites principalement sur le barbeau, 58 paires de nerfs partent du cerveau et de la moelle épinière; de ce nombre, 10 ont leur origine dans l’intérieur de la cavité cranienne et portent le nom de nerfs cérébraux; ce sont d’après l’auteur: l’olfactif, l’optique, l’oculo-moteur, le pathétique, l’abducteur, le trijumeau, le glosso pharyngien, l’acoustique, le vague et l’hypoglosse.

Pour mieux faire saisir les rapports entre l’origine de ces nerfs et les cordons médullaires, M. Büchner présente d’abord quelques considérations sur la structure du cerveau. La moelle épinière se compose de 4 cordons, deux supérieurs et deux inférieurs; ces cordons forment les corps pyramidaux supérieurs et inférieurs, lesquels, en s’épanouissant donnent naissance à la masse cérébrale elle-même. Les pyramides inférieures se divisent en deux faisceaux, un externe et un interne; les pyramides supérieures se divisent aussi en deux faisceaux, un supérieur et un inférieur; ces quatre faisceaux, par leur épanouissement, forment les différents organes cérébraux.

Après ces considérations, M. Büchner décrit les 10 paires cérébrales en s’attachant particulièrement à bien préciser leur origine.

Lenerf optique provient immédiatement du feuillet externe des tubercules optiques; son origine fait voir qu’il appartient entièrement aux cordons supérieurs. Au devant du lobule optique de Serres, il s’unit à celui du côté opposé par une commissure; l’entrecroisement des fibres est complet.

L’olfactif paraît provenir du faisseau qui des pyramides supérieures, se porte dans les cuisses du cerveau; il appartient donc aussi aux cordons supérieurs de la moelle. Il s’unit également à celui du côté opposé, par une commissure.

L’oculo-moteur commun s’insère sur les pyramides inférieures; il se distribue aux muscles de l’oeil, comme chez l’homme; de plus il reçoit un filet du nerf ophthalmique de Willis et envoie un rameau dans le globe de l’oeil.

Le nerf pathétique provient des parties latérales de la moelle, près du bord du faisceau pyramidal inférieur qui pénètre dans les tubercules optiques.

L’abducteur nait des pyramides inférieures, derrière les éminences mamillaires.

Le trijumeau,semblable à un nerf spinal, est formé par deux racines, une antérieure et une postérieure, qui proviennent des pyramides inférieures et supérieures. La racine postérieure se renfle en un ganglion très-fort, irrégulier; l’antérieure longe le bord interne du ganglion et se porte à la rencontre des branches du nerf. Ces branches qui partent du ganglion sont au nombre de 5; M. Büchner les désigne sous les noms d’ophthalmique, maxillaire, sphénopalatin, operculaire et récurrent.

L’ophthalmique de Willis envoie un filet à l’iris; les rameaux sphaenopalatin et maxillaire répondent aux nerfs maxillaires supérieur et inférieur; le rameau operculaire représente le nerf facial des animaux supérieurs; si cette assertion est exacte, le nerf facial serait donc primitivement un rameau du trijumeau. Ce rameau se distribue aux muscles des opercules, de l’appareil tympanique et à la membrane branchiostège. Le rameau récurrent est très-remarquable et semble particulier aux cyprins. Il provient du bord postérieur et inférieur du ganglion, se porte en arrière dans l’intérieur de la cavité du crâne, sur les côtés de la moelle allongée et se divise en deux branches, l’une supérieure qui se rend au ganglion du nerf vague, l’autre inférieure, qui s’unit aux racines de l’hypoglosse. Ce rameau, dit M. Büchner, est difficile à déterminer; je crois qu’il répond au long rameau latéral du trijumeau observé dans d’autres poissons par Cuvier, Weber et Desmoulins.

Lenerf acoustique provient des parties latérales de la moelle, derrière les racines postérieures du trijumeau. On peut suivre son faisceau de racines jusqu’au tubercule impair du 4e ventricule; il appartient ainsi aux pyramides supérieures. Il se divise de suite, sans sortir du crâne, en deux faisceaux; l’un, supérieur, qui se rend aux deux ampoules antérieures et au vestibule, l’autre, inférieur, qui passe entre les fibres du récurrent et se rend à l’ampoule postérieure.

Le glosso-pharyngien naît, au devant du nerf vague, des pyramides supérieures, traverse un trou de l’occipital latéral inférieur et se rend au 1er arc branchial et à la peau de la cavité buccale. Ce nerf se montre ici comme un rameau du nerf vague.

Le nerf vague provient de ce qu’on appelle les lobes du nerf vague,reçoit en outre un faisceau de racines du bord supérieur du 4e ventricule puis se renfle en un énorme ganglion, duquel partent, en avant, les nerfs branchiaux, en arrière, les nerfs pharyngiens, le rameau intestinal et le rameau latéral. De plus il fournit 4 ou 5 faisceaux nerveux qui vont animer l’organe glanduleux qui tapisse la voûte palatine des cyprins et que l’on connaît sous le nom delangue de carpe.

Chaque branchie reçoit 3 nerfs, lesquels sont pourvus chacun d’un renflement ganglionaire.

Le rameau intestinal donne des filets au pharynx, envoie un rameau délié au coeur; puis, après avoir fourni 3 ou 4 filets au canal intestinal, il s’unit, du côté droit, au nerf splanchnique.

Le rameau latéral court un peu au dessus de la ligne latérale, dans toute la longueur du tronc, jusqu’à la nageoire caudale, où il se divise en deux filets, s’anastomose avec les nerfs de la queue, et envoie des ramifications aux rayons de cette nageoire.]

Pendant son trajet, ce nerf s’anastomose avec des rameaux superficiels provenant des nerfs spinaux et donne des filets dont quelques-uns se rendent à la peau. On ignore encore si ce nerf préside à la sensibilité ou à la motilité, ou s’il sert à la respiration cutanée.

Le nerf hypoglosse naît de la moelle alongée, derrière le 4e ventricule, par deux racines, l’une supérieure, déliée, l’autre inférieure, large. Il s’unit à la branche inférieure du récurrent, pénètre par le grand trou ovale dans l’occipital latéral inférieur, s’anastomose avec le 1er nerf spinal, et se divise en deux branches: la postérieure se rend aux muscles des nageoires pectorales, l’antérieure, au muscle sterno-hyoïdien.

Les nerfs spinaux naissent tous par deux racines, une supérieure et une inférieure, [de la moëlle épinière,] passent entre deux vertèbres, envoient, supérieurement, des filets aux muscles de l’épine, et se divisent en deux rameaux, un superficiel et un profond, qui longent les côtes et se distribuent aux muscles du tronc. La racine supérieure de tous les nerfs spinaux est munie d’un ganglion considerable.

Lenerf grand sympathique ne consiste qu’en un filet très-faible [et sans renflements notables], situé le long de la colonne vertébrale, dans la plus grande partie de son étendue. Ce filet est sans renflements notables, cependant on aperçoit 8 ou 10 ganglions dans sa partie antérieure, dont les 3 premiers surtout sont très-apparents; le plus antérieur se confond avec le rameau operculaire du trijumeau. De ces ganglions partent des filets qui s’anostomosent avec l’hypoglosse, le glosso-pharyngien, et le vague; d’autres filets vont aux branchies; enfin le dernier rameau constitue le nerf splanchnique qui s’unit au rameau intestinal du nerf vague. Le tronc qui en résulte accompagne l’artère coeliaque, envoie des filets au foie, à la rate, au canal intestinal et se termine par un petit ganglion duquel part le plexus séminal.

Si l’on compare les nerfs cérébraux des poissons aux nerfs des autres vertébrés, on trouve 6 paires qui sont communes à tous, savoir: l’olfactif, l’optique avec les nerfs musculaires de l’oeil, le trijumeau, l’acoustique,le vague et l’hypoglosse.Les nerfs facial, glosso-pharyngien et accessoire de Willis, au contraire, ne se montrent originairement que comme des branches du trijumeau et du nerf vague, et, dans les différentes classes, apparaissent tantôt comme des ramifications de ces nerfs, tantôt comme des nerfs isolés. M. Büchner appelle le 1er groupe: nerfs primitifs,et le 2°. nerfs dérivés.

Les nerfs primitifs se comportent comme des nerfs spinaux, en ce que chacun d’eux, à l’exception de l’olfactif et de l’acoustique, naît par deux racines des cordons supérieurs et inférieurs de la moelle, et qu’en outre, la racine supérieure de l’hypoglosse,du trijumeau et du nerf vague se renfle en un ganglion. Pour le nerf optique, la réunion des deux racines n’a pas lieu, la racine inférieure reste séparée et se divise même en 3 nerfs isolés: l’oculo-moteur,le pathétique et l’abducteur.– Pour les nerfs acoustique et olfactif, la racine supérieure est seule apparente, déjà dans les poissons. Ils se comportent comme l’hypoglosse dans l’homme, où en général la racine inférieure est seule visible, tandis que dans les poissons et dans quelques mammifères on trouve aussi la racine supérieure.

Les nerfs primitifs se divisent aussi en deux groupes; l’un qui comprend l’optique et l’acoustique, nerfs de la lumière et du son, est l’expression la plus pure de la vie animale. L’autre groupe qui comprend les nerfs olfactif, trijumeau, vague et hypoglosse, forme le passage de la vie de nutrition à la vie animale, et se comporte à l’égard des organes de la vie de nutrition, le poumon, le canal digestif, le nez, la cavité buccale et la langue, comme les nerfs lombaires à l’égard des organes de la reproduction.

Aux 6 paires de nerfs primitifs des cyprins correspondent 6 renflements en partie pairs, en partie impairs, lesquels constituent les masses cérébrales. On trouve dans le trigle un passage de ces renflements à la moelle de l’épine; en effet, dans ce poisson, 6 paires de renflements correspondent aux 6 premières paires de nerfs spinaux. Cette circonstance, dit M. Büchner, fait voir que les masses cérébrales sont dans l’origine de simples renflements.

Enfin aux 6 paires de nerfs primitifs correspondent 6 vertèbres crâniennes. On voit, chez les cyprins, une transition manifeste à cette formation, dans les 3 premières vertèbres cervicales, dans lesquelles on peut déjà reconnaître la composition des vertèbres crâniennes.

Suite de la séance du 4 mai

M. Duvernoy communique à la société quelques particularités relatives à certains vers instestinaux.

Il parle d’abord de ces bandelettes que l’on observe en ouvrant le corps de l’échinorhynques ++++, bandelettes queBlumenbach a nomméeslemnisci.Dans plusieurs individus de la Collection du Musée, M. Duvernoy a trouvé ces bandelettes entièrement au dehors de la cavité qui les renferme, d’où l’on peut conclure que ces vers que M. Cuvier range parmi les parenchymateux, peuvent cependant se nourrir par le pore qui termine leur corps antérieurement, puisque ce pore est susceptible de donner issue à ces rubans.

M. Duvernoy montre ensuite des dessins représentant un bothridium trouvé dans la cavité intestinal d’un pithon tigris.

Ce bothridie est caractérisé par une tête garnie de deux capsules en forme de ventouses qui avaient déterminé sur la muqueuse intestinale la formation de deux tubercules. L’espèce dont parle M. Duvernoy diffère de celle décrite par M. de Blainville et par la forme des capsules et par la dimension des anneaux; elle diffère aussi de l’espèce que M. Retzius a décrite dans l’Isis. M Duvernoy fait observer que ces 3 espèces ont été trouvées dans la même espèce de pithon, dans le pithon tigre, et il se demande si elles constituent des espèces différentes ou si ce ne sont que de simples variétés.

La séance est levée à 9 heures.

Überlieferung
H: Archiv der „Société du Muséum d’histoire naturelle“ (AV Strasbourg), IX, fol. 69-73; d: Hauschild 1985, S. 364-368.

Erläuterungen
Lereboullets Zusammenfassung von Büchners Vortrag vor der "Société du muséum d'histoire naturelle de Strasbourg" vom 4. Mai 1836 erschien in nahezu identischer Form in der Zeitschrift "L'Institut" (LZ 3780. Eine davon abgeleitete deutsche Übersetzung erschien in "Notizen aus dem Gebiete der Natur- und Heilkunde" 50. Bd. (1836), Sp. 212-215 LZ 3790.

 

 

Übersetzung

Sitzung vom 13. April 1836

Anwesend die Herren Duvernoy, Voltz, de Billy, Fée, Schimper, Engelhard, Hervé, Kirschleger, Münch, Büchner, Grenier (aus Besançon), Gressly, Steinheil, Lereboullet.

Das Protokoll der letzten Sitzung wird verlesen und angenommen.

Die Herren Nees d’Esenbeek und Treviranus senden bezüglich ihrer Ernennung zu korrespondierenden Mitgliedern Dankschreiben an die Gesellschaft.

Der Herr Präsident gibt einen Brief von Herrn Royer-Collard bekannt, in welchem letzterer erklärt, daß der Minister beschlossen hat, daß er in diesem Jahr keinerlei Subskription mehr zeichnen werde, da die Mittel erschöpft seien.

Herr A. Lauth sendet einen Entwurf der Bestimmungen für den Druck der Abhandlungen; Lesung und Diskussion dieses Entwurfes werden auf eine andere Sitzung vertagt.

Die Gesellschaft erhält folgende Werke:

1.) Bryologie Europas von den Herren Bruch et Schimper; 1. Lieferung.

2.) Präliminarien zur Flora des Elsaß, von Herrn Kirschleger.

3.) Ergänzung zur Flora des Departement Moselle, von Herrn Hollandre.

4.) Einige Bemerkungen zur Theorie der Phyllotaxis und der Verticillen, von Herrn Steinheil, 2. Artikel.

5.) Synopsis florae Germaniae, von Herrn Koch.

Herr Duvernoy legt der Gesellschaft Band 1 und Band 4 (in zwei Teilen) der neuen Ausgabe der Lektionen in vergleichender Anatomie vor.

Herr Büchner liest einen ersten Teileiner ausgedehnten Arbeit über die Nerven der Fische.

Herr Voltz führt der Gesellschaft mehrere schöne Proben fossiler Pflanzen aus der Gattung Anularius von Anzin und mehrere Zamia aus dem Portland aus der Umgebung von Lyon vor.

Er zeigt auch eine fossile Orbicula aus der oberen Lias von Gundershoffen, die eine neue Art darstellt.

Herr Fee teilt mit, daß er den Katalog der Pflanzen des botanischen Gartens der medizinischen Fakultät abgeschlossen hat, und verliest die historische Einleitung, die er diesem Katalog voranzustellen für geeignet befunden hat.

Herr Münch erstattet einen überaus günstigen Bericht über die Ansprüche des Herrn de Billy (Bergingenieur), Anwärter auf einen Platz als ständiges Mitglied.

Die Wahl wird auf die nächste Sitzung vertagt.

Die Sitzung wird um 9 Uhr aufgehoben.

Sitzung vom 20. April 1836

Anwesend die Herren Duvernoy, Herrenschneider, Al. Lauth, Fée, Voltz, Münch, De Billy, Fréd. Lauth, Büchner, Boeckel, Lereboullet.

Das Protokoll der letzten Sitzung wird verlesen und angenommen. Die Gesellschaft nimmt das folgende, ihre Veröffentlichungen betreffende Reglement an, das Reglement, dessen von Herrn Al. Lauth vorgelegter Entwurf im Redaktionsausschuß diskutiert worden ist.

Artikel 1.

Das Redaktionskomitee darf nur den Druck einer Abhandlung beschließen, sofern diese vollständig und mit den zugehörigen Tafeln bei ihm eingereicht worden ist.

Artikel 2.

Die Tafeln werden vom Komitee nur angenommen, sofern die Zeichnungen in allen ihren Einzelheiten angemessen ausgeführt worden und alle Buchstaben hinzugefügt worden sind, so daß die Lithographie ganz entsprechend der Vorlage ausgeführt werden kann. Der Lithograph wird immer herangezogen, um zu bestimmen, ob die Zeichnungen mit angemessener Sorgfalt ausgearbeitet sind.

Artikel 8.

Jede einzelne Abhandlung trägt außer ihrem besonderen Titel den allgemeinen Titel der Abhandlungen der Gesellschaft und das Datum der Lesung dieser Abhandlung.

Artikel 9.

Wenn ein Autor zusätzlich zu den von der Gesellschaft gewährten 25 Exemplaren einen gesonderten Druck einer Abhandlung oder der Tafeln zu einer Abhandlung wünscht, trägt er:

1. die Einzelabdrucks- und Papierkosten

2. die Satz- und Lithographierkosten in folgendem Verhältnis:

A. Wenn sie sofort erscheinen soll, zahlt er: für 50 Exempl. 1/8 der Kosten; für 100 Exempl. 1/4; für 200 und mehr Ex. 1/2 der Kosten.

B. Wenn sie erst nach Ablauf eines Jahres erscheinen soll, zahlt er: für 50 Exempl. 1/12 der Kosten, für 100 Ex. 1/6; für 200 und mehr 1/3 der Kosten.

In letzterem Fall mindert die Gesellschaft ihre übliche Auflage um die Hälfte der Sonderdrucke.

In ersterem Falle verringert sich die Auflage der Gesellschaft um die Gesamtzahl der Sonderdrucke, wobei diese Zahl jedoch 150 nicht unterschreiten darf.

Artikel 11.

Für die Fahnenkorrekturen gewährt die Gesellschaft den Autoren die mittlere Frist der Korrekturen des ersten Bandes. Alles was diese Frist überschreitet, geht zu Lasten der Autoren.

Herr Duvernoy verliest eine kurze Mitteilung über ein Fragment eines fossilen Beckens, vermutlich das eines Hippotheriums, das in einer Felsspalte in der Nähe von Châtillon (Dept. du Doubs) gefunden wurde. In derselben Felsspalte entdeckte Herr Duvernoy Knochen fossiler Bären, die ersten, die in Frankreich entdeckt worden sind. (Siehe Cuvier: Unters. über die fossilen Knochen Bd. V.2, S. 515).

Herr Büchner fährt mit der Lesung seiner Abhandlung über die Nerven der Fische fort.

Die Gesellschaft erhält die Abhandlungen der königlichen Gesellschaft der Wissenschaften, Literatur und Künste zu Nancy für das Jahr 1835.

Die Gesellschaft schreitet zur Wahl eines ordentlichen Mitglieds. Herr De Billy, Bergingenieur und korrespondierendes Mitglied der Gesellschaft, wird, nachdem er einstimmig gewählt worden ist, zum ständigen Mitglied ernannt.

Die Sitzung wird um 9 Uhr aufgehoben.

Sitzung vom 4. Mai 1836

Anwesend: die Herren Duvernoy, Herrenschneider, Ehrmann, Schimper, Engelhardt, Gressly, Hecht, Kirschleger, Fréd. Lauth, Steinheil, Lereboullet

Das Protokoll wird verlesen und angenommen.

Herr Büchner schließt die Lesung seiner Arbeit über die Nerven der Fische ab.

[Die deutsche Übersetzung von Lereboullets Zusammenfassung von Büchners Vortrag erschien in den "Notizen aus dem Gebiete der Natur- und Heilkunde", hrsg. von L. F. v. Froriep, Nro. 1092 (Nro. 14 des L. Bandes), October 1836, Sp. 212–215; hier wiedergegegeben in LZ 3790 .]

[...]

Fortsetzung der Sitzung vom 4. Mai

Herr Duvernoy macht die Gesellschaft mit einigen Besonderheiten bei bestimmten Eingeweidewürmer bekannt.

Er spricht zunächst von jenen Streifen, die man beobachtet, wenn man den Körper des Echinorhynchus öffnet, Streifen, die Blumenbach als lemnisci bezeichnet hat. In mehreren Exemplaren der Sammlung des Museums hat Herr Duvernoy diese Streifen gänzlich außerhalb der sie enthaltenden Höhle gefunden, woraus man schließen kann, daß diese Würmer, die Herr Cuvier unter die Parenchymatosen einordnet, sich dennoch mit der Pore ernähren können, die ihren Körper vorn abschließt, da ja diese Pore in der Lage ist, diese Bänder herauszulassen.

Herr Duvernoy zeigt anschließend Zeichnungen eines Bothridium, das man in der Eingeweidehöhle einer python tigris gefunden hat.

Dieses Bothridium ist durch einen mit zwei saugerförmigen Kapseln versehenen Kopf gekennzeichnet, die auf der Darmschleimhaut die Bildung zweier kleiner Erhebungen bewirkt hatten. Die Art, von der Herr Duvernoy spricht, weicht von derjenigen, die von Herrn Blainville beschrieben worden ist, sowohl in der Form der Kapseln als auch in der Größe der Ringe ab; sie weicht auch von der Art ab, die Herr Retzius in der Isis beschrieben hat. Herr Duvernoy macht darauf aufmerksam, daß diese 3 Arten in derselben Art Python, nämlich in der Tigerpython, gefunden worden sind, und er fragt sich, ob sie verschiedene Arten darstellen oder ob es bloße Varietäten sind.

Die Sitzung wird um 9 Uhr aufgehoben.

Überlieferung
Handschrift: Archiv der „Société du Muséum d’histoire naturelle“ (Archives de la Ville Strasbourg), IX, fol. 69–73; Erstdruck: Jan-Christoph Hauschild, Georg Büchner, Studien und neue Quellen zu Leben, Werk und Wirkung, 1985, S. 364–368.
Übersetzung der „Sitzung vom 4. Mai 1836“ nach: Notizen aus dem Gebiete der Natur- und Heilkunde. Hrsg. von L. F. v. Froriep, Nro. 1092 (Nro. 14 des L. Bandes), October 1836, Sp. 212–215 (= LZ 3790). Vgl. Udo Roth, Georg Büchners naturwissenschaftliche Schriften, 2004, S. 407–410 sowie MBA VIII, S. 592–594.