LZ 3810
Société du Muséum d’histoire naturelle. Sitzungsprotokolle; Straßburg 15. Juni und 20. Juli 1836

Abfassung und Druck des Mémoire

 

Séance du 15 Juin 1836

Présents MM. Duvernoy, Fréd. Lauth, Büchner, Lereboullet.

Le procès-verbal est lu et adopté.

A l’occasion d’un passage du procès-verbal extrait du Discours de M. Fée sur le Jardin botanique de Strasbourg, M. Duvernoy fait une observation relative au jardin botanique de Montbéliard qui fut fondé en 1592 par Jean Bauhin et qui a servi à l’historia plantarum de ce botaniste.

La Société reçoit les ouvrages suivants:
1.) De la greffe du Murier blanc sur le Murier des Philippines, par M. Bonafous.
2.) Ricerche sperimentali sugl’innesti, sulla colorazione dei vegitabili e sulla fosforescenza del legno infracidito, per Giovanni Florio et Matteo Bonafous. Vigevano 1836
3.) Monstrositates coleopterum, par le Dr Herrmann Martin Asmuss, professeur de zoologie à Dorpat 1835. 8o. – M. Fr. Lauth est chargé de faire un rapport sur cet ouvrage.

Le Secrétaire donne lecture d’une lettre en réponse à celle de M. Vallot concernant divers renseignements demandés par ce naturaliste.

Le Secrétaire, au nom de M. Voltz, propose pour membres correspondants: Mr. Risso, naturaliste à Nice, et M. Jourdan, Directeur du Musée de Lyon.

Mr Duvernoy met sous les yeux de la Société un crâne de Lophiodon, genre de pachydermes qui a beaucoup de rapports avec les tapirs, et qui en a la dentition. Ces Animaux connus par leurs dents, ne l’étaient pas encore par leur crâne; la pièce présentée par M. Duvernoy et qui a été trouvée à Bouxwiller avec d’autres débris du même animal, est donc intéressante et nouvelle pour la science. Ce crâne est aplati et paraît avoir été violemment comprimé; les os frontaux du nez manquent, mais la disposition des fosses temporales qui sont très vastes et s’étendent jusqu’au vortex constitue un caractère différentiel entre le lophiodon et le tapir, ce qui confirme la distinction établie déjà par M. Cuvier entre ces deux animaux. Cette pièce porte à sa face inférieure des dents molaires qu’il est facile de reconnaître pour des dents de lophiodon.

M. Duvernoy a trouvé parmi les fossiles du musée provenant de Bouxwiller, un morceau contenant deux mâchelières, l’une à 5 tubercules, l’autre à 4 disposés sur deux collines; ce morceau est assez caractérisé pour qu’on puisse le regarder comme la dernière et l’avant-dernière molaire d’un très-petit pachyderme du genre sus encore plus petit que le pécari. On n’avait pas encore déterminé d’animaux de cette famille dans le Bastberg.

M. Duvernoy fait voir en même temps une défense de Sus, également du Bastberg.

M. Duvernoy annonce ensuite que parmi plusieurs Batraciens du pays rapportés tout récemment au Musée, se trouvait un jeune individu ressemblant parfaitement au Bufo fuscus jeune figuré par Roesel; or ce prétendu crapaud est une grenouille et par la présence des dents, par l’absence des parotides, par ses pieds entièrement palmés et par sa peau à-peu-près lisse – Il y a de plus, comme pieds postérieurs, un rudiment de doigt avec un ongle en faucile, très bien représenté dans la figure de Roesel, qui fait soupçonner à M. Duvernoy que ce pourrait bien être la Rana cultripes inv., indiqée dans le Règne animal, comme une espèce du midi. Mr Lereboullet indique aussi une rectification à faire aux caractères du genre Bombinator merr. Merrem dit que les bombinator n’ont pas de dents; M. Cuvier, en adoptant ce sous-genre dit qu’il ne diffère des crapauds que parce que leur tympan est caché sous la peau. Or le crapaud à ventre jaune Cuv, (Bufoigneus Roesel crapaud sonnant ou pluvial Daud.) a des dents maxillaires et vomériennes, absolument comme les grenouilles; il a de plus les moeurs et les habitudes des grenouilles et comme chez ces dernières ses doigts postérieurs sont entièrement palmés. D’un autre côté il tient aux crapauds par la grande quantité de tubercules petits et rudes dont la partie supérieure de son corps est hérissée, et par l’absence de tympan apparent; mais on ne lui voit pas de parotides.

M. Büchner annonce qu’ayant conservé vivants plusieurs tritons, ceux-ci ont tous changé de peau au bout de 15 jours.

La Séance est levée à 8 h. 1/2.

Séance du 20 juillet 1836

Présents: MM. Duvernoy, Ehrmann, Zeysolff, Stoeber, Büchner, Lereboullet.

Le procès-verbal est lu et adopté

La Société reçoit les ouvrages suivants:

1.) Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, T. 8., 2e Livr.

2.) Mémoires de la société de physique et d’hist. naturelle de Genève, T. 7. 2e partie.

On donne lecture d’une note adressée par M. Schimper et intitulée: Recherches sur le contenu des sporules des végétaux cellulaires, par Bruch et W. P. Schimper; Sporules des mousses(1)

(1) Voyez cette note, annexée au présent procès-verbal

M. Duvernoy communique le résultat de l’arrangement qu’il a pris avec M. Simon, lithographe. M. Simon se charge de l’exécution des planches, à raison de 25 fr par planche, plus 7 fr. pour frais de tirage et de papier de 100 planches, ce qui portera à 46 fr le prix de la planche livrée à la société, à 300 exempl.

M. Duvernoy met sous les yeux de la Société des dessins représentant plusieurs espèces inédites de mammifères, d’oiseaux et de reptiles provenant d’Alger ou d’Oran, que le musée a reçus en 1831 par les soins de Mr le Capitaine Rozet. Ces objets sont:

1.) Une gerbille qui a beaucoup de rapports avec le Merio robustus de Rüppell; M. Duvernoy la regarde cependant comme une espèce particulière et lui donne le nom de Gerbillus Shawii; d’après le voyageur Shaw qui parmi animaux qu’il indique, nomme une espèce de rat que M. Duvernoy présume être l’individu en question.

2.) Une souris de barbarie (mus barbarus) espèce connue, mais dont il n’existait pas de bonne figure.

3.) Une outarde qui se rapproche de la petite outarde d’Europe, mais qui en diffère par la proportion du bec, la force des jambes et le plumage. M. Temminck qui a visité le musée de Strasbourg, l’année dernière, est aussi de l’opinion que cette outarde constitue une espèce nouvelle.

4.) Une nouvelle espèce de vipère.

5.) Plusieurs grenouilles et crapauds.

Mr Duvernoy annonce que ces différents animaux feront l’objet d’un mémoire particulier:

(alinéa) Mr Duvernoy propose Mr Langlois pour Membre Résident.­

M. Risso, de Nice, et M. Jourdan, de Lyon, sont nommés Correspondants.

La séance est levée à 8 h. 1/2.

Übersetzung

Sitzung vom 15. Juni 1836

Anwesend die Herren Duvernoy, Fréd. Lauth, Büchner, Lereboullet.

Das Protokoll wird verlesen und angenommen.

Bei einer Passage des Protokolls, die aus dem Vortrag von Herrn Fée über den botanischen Garten von Straßburg entnommen ist, macht Herr Duvernoy eine Bemerkung über den botanischen Garten von Montbéliard, der 1592 von Jean Bauhin gegründet wurde und für die Geschichte der Pflanzen dieses Botanikers nützlich gewesen ist.

Die Gesellschaft erhält folgende Werke:

1.) Vom Propfen des weißen Maulbeerbaums auf den philippinischen Maulbeerbaum, von Herrn Bonafous.

2.) Experimentelle Untersuchungen über das Propfen, über die Färbung der Pflanzen und über die Phosphoreszenz faulen Holzes, von Giovanni Florio und Matteo Bonafous. Vigevano 1836

3.) Monstrositates coleopterum, von Dr. Herrmann Martin Asmuss, Professor der Zoologie in Dorpat 1835. 8o. – Herr Fr. Lauth wird beauftragt, über dieses Werk Bericht zu erstatten.

Der Sekretär verliest in Beantwortung desjenigen von Herrn Vallot ein Schreiben betreffs verschiedener von diesem Naturforscher erbetener Auskünfte.

Der Sekretär schlägt im Namen von Herrn Voltz als korrespondierende Mitglieder vor: Herrn Risso, Naturforscher in Nizza, und Herrn Jourdan, Direktor des Lyoner Museums.

Herr Duvernoy legt der Gesellschaft den Schädel eines Lophiodon vor, einer Art Dickhäuter, die viel Ähnlichkeit mit den Tapiren hat, und die deren Zahnsystem hat. Diese durch ihre Zähne bekannten Tiere waren es noch nicht durch ihren Schädel; das von Herrn Duvernoy vorgestellte und mit anderen Überresten desselben Tieres in Buchsweiler gefundene Stück ist also interessant und neu für die Wissenschaft. Dieser Schädel ist abgeflacht und scheint gewaltsam zusammengepreßt worden zu sein; die Stirn-Nasen-knochen fehlen, aber die Anlage der Schläfengruben, die sehr weit sind und sich bis zur Scheitellinie erstrecken, bildet ein Unterscheidungsmerkmal zwischen dem Lophiodon und dem Tapir, was den bereits von Herrn Cuvier festgestellten Unterschied zwischen diesen beiden Tieren bestätigt. Dieses Stück trägt an seiner Unterseite Molarzähne, die leicht als Lophiodonzähne zu erkennen sind.

Herr Duvernoy hat unter den aus Buchsweiler stammenden Fossilien des Museums ein Stück entdeckt, das zwei Backenzähne enthält, einen mit 5 Höckern, den anderen mit 4 Höckern, die auf zwei Hügeln angeordnet sind; dieses Stück ist charakteristisch genug, um es als den letzten und vorletzten Molarzahn eines sehr kleinen Dickhäuters der obigen Art, der noch kleiner als das Pekari ist, zu betrachten. Auf dem Bastberg waren Tiere dieser Familie noch nicht festgestellt worden.

Herr Duvernoy zeigt gleichzeitig einen Hauer von Obigem, ebenfalls vom Bastberg.

Herr Duvernoy teilt anschließend mit, daß sich unter mehreren heimischen Batrachiern, die ganz kürzlich ins Museum gebracht worden sind, ein junges Exemplar befindet, das völlig dem von Roesel abgebildeten jungen Bufo fuscus gleicht; allerdings ist diese angebliche Kröte ein Frosch, sowohl durch das Vorhandensein der Zähne, das Fehlen der Ohrspeicheldrüsen, seine gänzlich ausgebildeten Schwimmfüße als auch durch seine fast glatte Haut – Außerdem ist als Hinterfüße das in Roesels Abbildung vorzüglich wiedergegebene Rudiment einer Zehe mit einer sichelförmigen Klaue vorhanden, was in Herrn Duvernoy den Verdacht erregt, daß es sich gut um die Rana cultipres inv. handeln könnte, die im Tierreich als eine südfranzösische Art angegeben ist. Herr Lereboullet gibt auch eine Korrektur an, die an den Merkmalen der Gattung Bombinator merr vorzunehmen ist. Merrem sagt, daß die Bombinator keine Zähne haben; Herr Cuvier, der diese Unter-art übernimmt, sagt, daß sie von den Kröten nur abweicht, weil ihr Paukenfell unter der Haut verborgen ist. Allerdings hat die Feuerunke Cuv, (Bufoigneus Roesel, Sing- oder Regenunke) ganz genauso wie Frösche, Zähne in Oberkiefer und Pflugscharbein; sie hat außerdem die Lebensweise und Gewohnheiten der Frösche, und wie bei den letzteren sind ihre hinteren Zehen gänzlich mit Schwimmhäuten versehen. Andererseits ist sie durch die große Anzahl kleiner, harter Erhebungen, mit denen die Oberseite ihres Körpers bedeckt ist, und durch das Fehlen eines sichtbaren Paukenfells mit den Kröten verwandt. Aber man sieht an ihr keine Ohrspeicheldrüsen.

Herr Büchner teilt mit, daß er einige Molche lebend aufbewahrt hat und diese alle nach vierzehn Tagen die Haut gewechselt haben.

Die Sitzung wird um 1/2 9 Uhr aufgehoben.

Sitzung vom 20. Juli 1836

Anwesend: die Herren Duvernoy, Fréd. Lauth, Büchner, Lereboullet.

Das Protokoll wird verlesen und angenommen.

Die Gesellschaft erhält folgende Werke:

1.) Protokolle der Bordelaiser Linnaeus-Gesellschaft, Bd. 8, 2. Lf.

2.) Abhandlungen der Genfer Gesellschaft für Physik und Naturgeschichte, Bd. 7. 2. Teil.

Es wird eine von Herrn Schimper eingesandte Notiz mit dem Titel: Forschungen über den Inhalt der Sporen der Zellenpflanzen, von Bruch und W. P. Schimper; Sporen der Moose(1) verlesen

(1) Siehe ebendiese Notiz, die dem vorliegenden Protokoll angefügt ist

Herr Duvernoy gibt das Ergebnis der Vereinbarung bekannt, die er mit dem Lithographen, Herrn Simon, getroffen hat. Herr Simon übernimmt die Herstellung der Tafeln zum Preis von 25 Frs. pro Tafel, plus 7 Frs. Druck- und Papierkosten je 100 Tafeln, was für die in 300 Exempl. an die Gesellschaft gelieferte Tafel den Preis von 46 Frs. ergibt.

Herr Duvernoy legt der Gesellschaft Zeichnungen mit mehreren ganz neuen Arten von Säugetieren, Vögeln und Reptilien aus Algier oder Oran vor, die das Museum 1831 durch die Bemühungen des Herrn Hauptmann Rozet erhalten hat. Diese Objekte sind:

1.) Eine Springmaus, die viel Ähnlichkeit mit dem Merio robustus Rüppells hat; Herr Duvernoy betrachtet sie dennoch als eine eigene Art und gibt ihr den Namen Gerbillus Shawii; nach dem Forschungsreisenden Shaw, der unter den Tieren, die er angibt, eine Art Ratte nennt, von der Herr Duvernoy annimmt, daß sie das fragliche Exemplar ist.

2.) Eine Berbermaus (mus barbarus), eine bekannte Art, von der es aber noch keine gute Abbildung gab.

3.) Eine Trappe, die der kleinen europäischen Trappe nahesteht, aber von ihr durch die Größe des Schnabels, die Stärke der Beine und das Gefieder abweicht. Herr Temminck, der im letzten Jahr das Straßburger Museum besucht hat, ist ebenfalls der Meinung, daß diese Trappe eine neue Art darstellt.

4.) Eine neue Art der Viper.

5.) Mehrere Frösche und Kröten.

Herr Duvernoy kündet an, daß diese verschiedenen Tiere Gegenstand einer besonderen Abhandlung bilden werden:

(Absatz) Herr Duvernoy schlägt Herrn Langlois als ordentliches Mitglied vor.

Herr Risso aus Nizza und Herr Jourdan aus Lyon werden zu Korrespondenten ernannt.

Die Sitzung wird um 1/2 9 Uhr aufgehoben.

Überlieferung
Handschrift: Archiv der „Société du Muséum d’histoire naturelle“ (Archives de la Ville de Strasbourg), IX, fol. 77 f.; Druck: Hauschild 1985, S. 377 f. (Auszüge).